Contexte

En l'an 1243, dans la contrée lointaine d'Oreste, survint un étrange évènement. Ce 21 juin, alors que le soleil se couchait sur l'hoziron laissant derrière lui un ciel en feu, les habitants de la presqu'île se retrouvèrent plongés dans un sommeil étrange. Chacun sombra sur l'instant, sur le lieu même où il se trouvait alors que le soleil disparaissait à l'horizon.
Certains se réveillèrent quelques heures plus tard, pris d'un étrange vertige. D'autres dorment encore, à l'heure où j'écris ces mots. Tous ne se sont pas réveillés. Mais cet étrange sommeil ne fut et n'est, pour ceux qui ne sont pas encore réveillés, que le début de la malédiction.

Car d'une simple vie, nous nous réveillâmes dotés d'étranges capacités. Certains se réveillaient sous les traits étranges d'animaux qu'ils ne pensaient pas exister, d'autres se découvrirent une force sans précédent, certains comprirent les messages de ceux qui ne parlaient jusqu'à présent pas. Les capacités s'éveillaient au fur et à mesure des jours avec une vitesse et une force relative à chacun. Du métal que l'on tordait à la seule force de sa volonté jusqu'au ciel que certains atteignaient d'un coup de pied au sol, la presqu'île d' Oreste se retrouvait dans un état chaotique.

Tant arriva en même temps, que je pourrais raconter en détail les jours suivants la malédiction. Il y eut des catastrophes, de ceux qui ne maitrisaient pas leurs pouvoirs naissants, il y eut les incendies de ceux qui s'étaient endormis, laissant la flamme d'une bougie ou d'une cheminée allumée consummer leurs tapis, rideaux et habits. Il y eut les pillages, des premiers éveillés, il y eut la période sombre où le chaos régnait en maître.

Un mois durant, seule régnait la règle du plus fort. Les combats et pillages par dessus les corps de ceux qui ne s'étaient pas encore réveillés de la malédiction. C'est dans ce contexte qu'apparut pour la première ceux qui se faisaient appelés « L'ordre de Damoclès». Ils emprisonnèrent les voleurs, les tueurs et rétablirent, dans la nuit de ce qu'on appelle aujourd'hui «La Grande Vague», l'ordre et la paix sur l'île.  

Dans l'optique de rétablir la paix et l'ordre, ils établirent des lois et une école, qui avait pour but d'aider ceux qui se réveillaient à maitriser leurs pouvoirs. Aujourd'hui encore, ils apparaissent lors des abus et des grandes crises de la ville.

Mais notre malheur ne s'arrêta pas là. Alors que les lois orestiennes  étaient tout juste rédigées s'érigea une énorme barrière qui encercla la capitale d'Oreste. Il s'agissait d'une forêt qui apparut dans la nuit de mai de la même année. Elle divisa notre presqu'île en 5 contrées: au Nord, Erya sombrait dans un froid glacial, à l'Est, Azelius connaissait le climat changeant des hautes montagnes, au Sud, Refen se transforma en désert aride et abrita les créatures les plus hostiles, à l'Ouest, Alestria se transforma en plaine verte qui accueillait les créatures les plus en communion avec la nature clémente. Au centre de ce système subsistait la ville qui était autrefois la capitale d'Oreste. Du même nom que la presqu'île, la ville d'Oreste se retrouva avec la population la plus dense et la superficie la plus réduite des cinq contrées.
Ceux qui s'aventurèrent les premiers dans la forêt pour rejoindre les autres contrées découvrirent le terrible pouvoir de la forêt: car, plus qu'une limite, la forêt était une véritable barrière ensorcelée. Ceux qui y rentraient, ressortaient, au hasard du sortilège dans la limite d'un territoire qui n'était pas aux abords de là où ils étaient rentrés. Même en allant tout droit du côté d'Alestria, certains ressortirent au bout de quelques minutes dans le désert arides de Refen, qui se trouvait alors à plus d'une journée de marche de la capitale. Heureusement, la plupart ressortaient aux alentours d'Oreste. Mais, depuis qu'ils avaient compris qu'ils pouvaient finir dans un désert aride et un plateau glacial, peu osèrent encore s'aventurer et tester la forêt. Certains tentèrent de la survoler, d'autres de passer en dessous. En vain. Ils aboutirent au même résultat qu'en la traversant à pied.

Il paraitrait même que certains n'en soient toujours pas ressortis: une fois qu'on y met les pieds, on ignore avant combien de temps la forêt nous laisse repartir. Certains erraient quelques minutes avant de trouver la sortie, d'autres y passèrent des mois avant que la forêt ne se décide à les laisser partir. On dit qu'il y a des gens qui y errent encore. On dit des disparus «qu'ils errent dans la forêt».

En l'an 1243, dans la contrée lointaine d'Oreste, survint un étrange évènement. Ce 21 juin, alors que le soleil se couchait sur l'hoziron laissant derrière lui un ciel en feu, les habitants de la presqu'île se retrouvèrent plongés dans un sommeil étrange. Chacun sombra sur l'instant, sur le lieu même où il se trouvait alors que le soleil disparaissait à l'horizon.
Certains se réveillèrent quelques heures plus tard, pris d'un étrange vertige. D'autres dorment encore, à l'heure où j'écris ces mots. Tous ne se sont pas réveillés. Mais cet étrange sommeil ne fut et n'est, pour ceux qui ne sont pas encore réveillés, que le début de la malédiction.

Car d'une simple vie, nous nous réveillâmes dotés d'étranges capacités. Certains se réveillaient sous les traits étranges d'animaux qu'ils ne pensaient pas exister, d'autres se découvrirent une force sans précédent, certains comprirent les messages de ceux qui ne parlaient jusqu'à présent pas. Les capacités s'éveillaient au fur et à mesure des jours avec une vitesse et une force relative à chacun. Du métal que l'on tordait à la seule force de sa volonté jusqu'au ciel que certains atteignaient d'un coup de pied au sol, la presqu'île d' Oreste se retrouvait dans un état chaotique.

Tant arriva en même temps, que je pourrais raconter en détail les jours suivants la malédiction. Il y eut des catastrophes, de ceux qui ne maitrisaient pas leurs pouvoirs naissants, il y eut les incendies de ceux qui s'étaient endormis, laissant la flamme d'une bougie ou d'une cheminée allumée consummer leurs tapis, rideaux et habits. Il y eut les pillages, des premiers éveillés, il y eut la période sombre où le chaos régnait en maître.

Un mois durant, seule régnait la règle du plus fort. Les combats et pillages par dessus les corps de ceux qui ne s'étaient pas encore réveillés de la malédiction. C'est dans ce contexte qu'apparut pour la première ceux qui se faisaient appelés « L'ordre de Damoclès». Ils emprisonnèrent les voleurs, les tueurs et rétablirent, dans la nuit de ce qu'on appelle aujourd'hui «La Grande Vague», l'ordre et la paix sur l'île.  

Dans l'optique de rétablir la paix et l'ordre, ils établirent des lois et une école, qui avait pour but d'aider ceux qui se réveillaient à maitriser leurs pouvoirs. Aujourd'hui encore, ils apparaissent lors des abus et des grandes crises de la ville.

Mais notre malheur ne s'arrêta pas là. Alors que les lois orestiennes  étaient tout juste rédigées s'érigea une énorme barrière qui encercla la capitale d'Oreste. Il s'agissait d'une forêt qui apparut dans la nuit de mai de la même année. Elle divisa notre presqu'île en 5 contrées: au Nord, Erya sombrait dans un froid glacial, à l'Est, Azelius connaissait le climat changeant des hautes montagnes, au Sud, Refen se transforma en désert aride et abrita les créatures les plus hostiles, à l'Ouest, Alestria se transforma en plaine verte qui accueillait les créatures les plus en communion avec la nature clémente. Au centre de ce système subsistait la ville qui était autrefois la capitale d'Oreste. Du même nom que la presqu'île, la ville d'Oreste se retrouva avec la population la plus dense et la superficie la plus réduite des cinq contrées.
Ceux qui s'aventurèrent les premiers dans la forêt pour rejoindre les autres contrées découvrirent le terrible pouvoir de la forêt: car, plus qu'une limite, la forêt était une véritable barrière ensorcelée. Ceux qui y rentraient, ressortaient, au hasard du sortilège dans la limite d'un territoire qui n'était pas aux abords de là où ils étaient rentrés. Même en allant tout droit du côté d'Alestria, certains ressortirent au bout de quelques minutes dans le désert arides de Refen, qui se trouvait alors à plus d'une journée de marche de la capitale. Heureusement, la plupart ressortaient aux alentours d'Oreste. Mais, depuis qu'ils avaient compris qu'ils pouvaient finir dans un désert aride et un plateau glacial, peu osèrent encore s'aventurer et tester la forêt. Certains tentèrent de la survoler, d'autres de passer en dessous. En vain. Ils aboutirent au même résultat qu'en la traversant à pied.

Il paraitrait même que certains n'en soient toujours pas ressortis: une fois qu'on y met les pieds, on ignore avant combien de temps la forêt nous laisse repartir. Certains erraient quelques minutes avant de trouver la sortie, d'autres y passèrent des mois avant que la forêt ne se décide à les laisser partir. On dit qu'il y a des gens qui y errent encore. On dit des disparus «qu'ils errent dans la forêt».